Problèmes de l’origine

Hendrik Pos

Translated by Patrick Flack

pp. 207-216


Dans un livre publié récemment, Origine et préhistoire du langage (A. Franke, A.G. Verlag, Berlin, 1946, 279 pp.), le psychologue amstellodamois Révész a donné sa forme définitive et complètement élaborée à une théorie qu’il avait déjà préparé dans trois communications reprises dans les Actes de l’Académie Royale (vol. XLII, no. 8, 1940 et vol. XLIII, 9/10 ; XLIV, no.1, 1940 (41)). Autant l’importance de ce sujet – qui est régulièrement traité par les philosophes et les psychologues – que la solution particulière que Révész tente d’y apporter justifient une discussion qui se voudra ici être plus qu’une courte mention. Le problème de l’origine du langage fait se rencontrer la science empirique, qui admet le fait des langues dans leurs différences et leurs transformations et s’attache à l’étude de ce fait, et la quête philosophique plus audacieuse d’un premier commencement qui est pensé comme un état temporellement antérieur au plus vieux donné linguistique et dont la connaissance est extrêmement importante pour notre compréhension de ce même donné. Comme cet état n’existe pas dans l’expérience historique – historiquement on rencontre en effet toujours une diversité de langues qui chacune exhibe une grande variété d’éléments et de propriétés – la seule possibilité qu’a le chercheur de le déterminer plus précisément est de tenter de s’en faire lui-même une image. Si tant est qu’il n’adopte pas une position sceptique vis-à-vis de ce problème, le chercheur tentera ainsi de distinguer l’état initial recherché du donné factuel ultérieur, tout en attribuant quand même au premier une certaine détermination, ce pour quoi il empruntera le matériau aux phénomènes donnés. Avant de poursuivre notre analyse, nous voulons d’abord réitérer certaines des idées fondamentales du livre de Révész, afin ensuite de les mettre à profit dans un exposé critique.

Révész rejette l’idée que le langage humain dérive de bruits animaux et postule au contraire qu’une différence structurelle infranchissable existe entre homme et animal. Dans le même ordre d’idée, il ne conçoit pas le langage comme une invention de l’homme, mais comme un trait essentiel qui est donné dès l’apparition de ce dernier. Le langage ne vient pas de l’animal et il n’est pas « inventé ». Cette observation est d’ordre structurel. De plus, elle présume que le langage a toujours été phonétique et qu’il ne s’est pas développé à partir de gestes. Voilà pour le balisage structurel. Si on en restait à ces quelques observations, on pourrait à peine parler d’une théorie de l’origine car toute perspective génétique fait ici défaut : la perspective structurelle confirme seulement que le langage est un trait essentiel de l’homme. On pourrait certes envisager que l’essence de l’homme constitue l’origine du langage mais, ce faisant, on quitterait le point de vue temporel et génétique. Cela dit, Révész ne pousse pas le point de vue structurel à son comble, de sorte qu’il laisse de la place pour une perspective génétique. Se plaçant dans une optique psychologique, il présente la nécessité du contact comme le fondement du langage. Le contact se manifeste déjà comme forme de communauté parmi des groupes d’animaux. Chez l’homme, il faut distinguer entre le contact spatio-vital, psychique et spirituel. Le contact spirituel présuppose le langage (p. 178) et inversement : le langage ne peut apparaître que lorsque les conditions pour le contact psychique et spirituel sont présentes (p. 179). Une véritable théorie génétique tente alors de dépeindre l’évolution des « formes de communication phonétiques ». Mais cela présuppose donc que l’évolution est « envisagée systématiquement plutôt qu’historiquement », ce qui constitue une hiérarchisation structurelle. Elle passe de l’« exclamation » [Zuruf] et de l’« appel » [Anruf], qui sont orientés vers des individus déterminés et sont des formes impératives (ils apparaissent aussi chez les animaux et les jeunes enfants), au mot. Le passage de l’exclamation péremptoire au mot impératif s’est produit dans « l’histoire précoce » du langage.

Il est frappant de voir comment chez Révész les points de vue structurel et génétique rivalisent entre eux, mais le génétique triomphe sitôt que l’auteur se met à développer sa propre théorie. La priorité de la fonction impérative s’appuie sur l’idée que les situations de crise donnent lieu dans la vie animale et humaine à l’« appel », qui est le prototype du mot utilisé comme impératif. Chez les très jeunes enfants, chaque mot sert à exprimer un désir et ce n’est que plus tard que le mot sert d’indication. Des trois fonctions communicatives du langage (ordre, déclaration, question), Révész tente de prouver que l’ordre est le plus ancien. Comme les mots ont chez le jeune enfant une fonction désidérative et impérative, la forme impérative a donc dû être phylogénétiquement la plus ancienne forme du verbe, lequel à son tour a dû être la plus ancienne catégorie. La tentative de Révész de corroborer avec des données tirées de la linguistique historique ce qu’il a justifié par analogie avec la perception psychologique, de même que son hypothèse que les formes impérative et vocative appartiennent dans différentes langues aux plus anciennes formes du système verbal et nominal, suscitent des objections. Dans les langues indo-européennes, en effet, ces formes sont la plupart du temps courtes et ont parfois des racines semblables. Qu’elles aient pour cette raison été les précurseurs de toutes les autres formes n’est toutefois pas démontrable historiquement, puisque nous trouvons justement dans l’ancien indo-européen un système verbal et nominal qui est richement différencié et dont l’impératif et le vocatif ne constituent qu’une partie. Que ces formes soient la plupart du temps courtes et contiennent peu ou aucune terminaison n’est certainement pas une indication de leur plus grande ancienneté. Bien qu’il puisse paraître naturel de penser que des formes plus longues et plus complexes sont aussi plus récentes, cela n’est pas confirmé par l’histoire du langage : que l’on compare seulement les formes verbales de l’anglais d’aujourd’hui avec leurs antécédents anglo-saxons ou leurs parents indo-européens encore plus anciens. On discerne un processus d’érosion dans l’histoire du langage, auquel de nouvelles terminaisons ou formations offrent parfois un contrepoids. Les formes complexes peuvent donc tout aussi bien être plus anciennes ou plus récentes que les formes simples, cela doit être déterminé au cas par cas. Que la forme impérative, du moins à la seconde personne du singulier, soit souvent courte, pourrait être une conséquence de la fonction impérative elle-même, laquelle tend vers une expression brève et vigoureuse. Mais ce fait en lui-même ne démontre pas qu’il y a eu un état de la langue dans lequel l’impératif était encore le seul mode. Un tel état n’est pas donné historiquement et il ne peut être non plus rendu plausible par reconstruction. Il existe même des raisons d’ordre sémantique qui rendent cela impensable. La forme impérative que nous rencontrons dans les langues n’est jamais identique au radical, qui lui-même n’est absolument pas impératif, mais toujours indicatif. Qui dit « amène », « va chercher », « viens », s’oriente vers un auditeur qui ne comprend pas seulement l’impératif, mais aussi ce que signifient « amener », « aller chercher », « venir ». L’impératif ne fonctionne jamais seulement comme un pur signal pour souhaiter un comportement, il désigne aussi ce comportement par la racine du verbe. Un animal dressé à reconnaître des sons définis ne distingue pas entre le contenu indiqué et la forme impérative. Pour lui, il s’agit d’un tout indissociable. Chez un petit enfant, la différence n’est peut-être pas encore consciente mais elle est en tout cas potentiellement présente et peut donc se manifester en conséquence dans le développement plus tardif de l’enfant. Cela signifie que dans le langage humain justement il n’y a pas de compréhension de l’impératif sans compréhension de l’indicatif. Ce dernier peut ne pas être réalisé indépendamment dans la perception d’un ordre pressant, mais il y a quelque chose dans la compréhension de chaque impératif qui dépasse la réalisation nécessaire de l’instant. Sans cet élément, l’impératif ne ferait pas partie du système verbal, auquel il appartient néanmoins toujours puisqu’il n’est en tout cas pas une exclamation. Si l’on considère, de plus, que toutes les racines verbales possèdent une signification indicative et qu’un grand nombre d’entre elles n’admettent pas d’impératif ou du moins ne sont en règle générale pas utilisées dans ce mode, il paraîtra d’autant plus douteux que l’impératif puisse être désigné comme la plus ancienne forme du verbe. Il y a quelque chose de séduisant dans l’idée de faire dériver de la fonction instantanée de l’impératif la signification plus durable des autres modes. Mais l’ordre, dans la brièveté qui lui est imposée par l’exécution, emprunte son contenu à quelque chose qui est déjà connu en dehors de la situation instantanée, de sorte que chaque impératif se démarque dans le langage sur l’arrière-fond d’un indicatif. Chaque impératif emprunte sa détermination à un indicatif. L’apparence de supériorité du premier est créée par le fait que l’on ne distingue pas l’intention rapportée à l’instant de l’impératif du contexte qui dépasse cet instant et qui lui donne son contenu. L’impératif est donc « médiatisé » par l’indicatif, ce n’est pas la situation instantanée qui le crée, il n’y est qu’utilisé. Il y descend, mais ne la dépasse pas. Le pont que Révész tente de jeter avec l’aide de divers linguistes entre le donné historique et les origines préhistoriques semble ainsi instable. Il ne peut être établi sur des bases ni morphologiques, ni sémantiques que la forme impérative soit à l’origine des autres modes du verbe. La tentative de démontrer sa priorité échoue lorsqu’on prend conscience du fait que la présence simultanée d’autres modes, en particulier l’indicatif, est toujours donnée avec l’impératif et qu’ils n’ont donc pu apparaître grâce à lui.

Nous pouvons reprendre ici notre réflexion épistémologique et montrer dans quelle mesure elle est applicable à la théorie de Révész. Toute théorie de l’origine est un schéma génétique dans lequel on part d’un état qui est considéré comme le fondement suffisant d’états ultérieurs. La mesure de l’influence transformatrice que l’on attribue au temps est ici un facteur de grande importance, si l’on est d’avis qu’une instance donnée préalablement ne se développe dans le temps que si en elle s’accomplissent des changements et renouvellements fondamentaux qui peuvent rompre le schéma initial de manière imprévisible. Il y aura toujours une différence entre l’état initial et ce qui se manifeste à partir de lui. Cet état doit être relativement simple, tout en étant capable de fournir un fondement à d’autres développements. Il ne peut être pensé que par analogie avec des états tirés de l’expérience. Si l’on n’admet pas que des facteurs influençant provisoirement les développements du langage apparaissent dans son évolution depuis l’origine jusqu’aux états ultérieurs, alors l’origine ne peut être rien d’autre que le langage tout entier à « l’état embryonnaire ». La reconstruction de ce premier état se fera selon le gré du chercheur qui l’entreprend. Le langage est présent dès l’origine, mais l’activité spirituelle supérieure ne se développe pas immédiatement. On peut alors imaginer un état dans lequel elle n’est pas encore active. Il s’agira nécessairement d’un état dans lequel la recherche scientifique et la réflexion philosophique ne sont pas encore apparues : l’être humain ne peut se représenter le commencement de son langage que comme un commencement socio-biologique, à partir duquel l’idéalité ne s’est ramifiée que plus tard. Des besoins et des contacts immédiats déterminent cet état imaginaire. On se crie quelque chose l’un à l’autre au moyen de phrases courtes, la vie commune se réduit encore à des ordres, il n’existe pas encore de forme de conversation libre dans laquelle se manifeste l’indicatif. Cette méthode de reconstruction est si évidente qu’elle n’a besoin du soutien d’aucun donné historique ou ethnographique. Mais c’est là aussi sa faiblesse : elle ne fait que s’imaginer comment le développement du langage a pu se dérouler. Elle présuppose que des situations élémentaires ont présidées au début de l’évolution du langage.

Puisque cette supposition n’est pas confirmée par les faits – les langues données historiquement sont toujours très complexes –, il résulte que la reconstruction génétique est en fait une véritable construction, une tentative de comprendre le langage comme un tout à partir de son niveau le plus simple. Si une telle tentative n’est pas légitimée historiquement – et elle ne l’est pas, car l’histoire du langage présente toujours simultanément des niveaux d’expression différents –, il faut alors encore déterminer quelle est sa valeur intrinsèque, autrement dit, s’il est possible de comprendre les fonctions supérieures du langage à partir de ses fonctions inférieures. Un état marqué par l’impératif prépare la fonction indicative, voilà la pensée fondamentale qui persiste même après que l’impératif s’avère ne pas être plus ancien que d’autres formes verbales. On a ici aussi à nouveau le choix de laisser l’indicatif émerger après l’impératif ou de le considérer comme implicitement présent dans ce dernier. Mais même si l’on admet la première hypothèse, il demeure que l’indicatif apparaît au côté de l’impératif dans toutes les langues humaines. Ne doit-on pas dire alors que les deux ne vont jamais l’un sans l’autre dans la conscience linguistique humaine ? Que le concept de l’impératif inclut celui de l’indicatif ? Dans ce cas, il devrait y avoir une différence essentielle entre la réponse de l’animal à un mot de dressage et la réaction de l’homme à un mot impératif, laquelle expliquerait pourquoi l’animal n’accède pas au langage : la spécificité humaine du langage est qu’une fonction se réfère à l’autre, qu’il n’y a pas de concept d’impératif sans indicatif. S’il en est bien ainsi, un stade où l’impératif aurait été « seul » est impensable. Comment d’ailleurs celui-ci pourrait-il apparaître autrement qu’ « avec » des racines verbales qui ont, elles, toujours une signification indicative ? La forme impérative signale bien que, dans le langage, chaque influence active sur son semblable est liée à une représentation indicative. La signification verbale peut toujours s’orienter dans des directions modales différentes, mais elles sont simultanément à disposition des locuteurs. La fonction impérative n’existe pas sans l’indicatif et elle n’est donc la première fonction du langage qu’en apparence. Le schéma qui veut que l’on parte de l’impératif pour arriver aux autres modes à certes une valeur en tant que construction phénoménologique, mais pas en tant que principe général d’explication.

Bien qu’il n’y ait pas de raison d’être convaincu par la reconstruction préhistorique que propose Révész, celle-ci conserve néanmoins une certaine valeur comme classification hiérarchique des fonctions du langage. Ce qu’elle essaye de fournir en plus, c’est-à-dire une explication génétique, ne peut être plausiblement accepté puisqu’il n’est pas possible d’admettre que le langage humain commence avec une seule fonction, sans présupposer simultanément les autres. À notre avis, on peut ainsi certes présupposer une fonction simple, comme par exemple l’incitation à des actes élémentaires, mais seulement avec l’intention de la comparer à des structures plus complexes et non pour les en faire « dériver ». On ne peut établir entre les fonctions essentielles du langage une relation de hiérarchie qui reflète leur « création ». On reste enfermé ici dans la mystérieuse multiplicité qu’est l’essence. L’essence est aussi un commencement au sens de l’origine. L’origine du langage ne peut donc se cacher dans certains besoins de l’homme, mais seulement dans sa capacité rationnelle, qui recouvre autant le domaine volitif que les domaines émotionnel et intellectuel. Et pourtant la question du commencement dans le temps à aussi un sens défini, ne serait-ce que comme une reconstruction qui, s’attachant au donné historique, retourne prudemment et hypothétiquement le plus loin possible, sans atteindre pour autant un point de commencement. Cette incapacité est-elle accidentelle et dès lors surmontable ? Le chercheur empirique la comprend effectivement de cette manière. Le chercheur d’orientation philosophique donne lui sa préférence à une autre possibilité : il ne peut y avoir aucun premier commencement dans l’ordre temporel car le « premier » commencement est donné dans l’essence.

La distinction kantienne entre réalité empirique et idéalité transcendantale exclut d’emblée qu’un seul commencement absolu puisse être trouvé pour tout ce qui est réellement présent dans le cosmos. Le point de vue structurel triomphe aussi chez le chercheur empirique lorsque ce dernier dit que le langage est donné avec l’homme (L’entendement de l’homo alulus est un dialogue intérieur, p. 256) et qu’il n’y a pas de langage sans pensée (p. 252). Il n’en quitte pas pour autant la perspective génétique, comme en témoigne l’attribution « d’une signification particulière aux cris inarticulés et particulièrement aux bruits exclamatoires et vocatifs dans l’histoire du langage » qui suit immédiatement. L’appel conduit la fonction impérative du langage de manière indicative à l’expression et celle-ci constitue ainsi la fonction spéciale la plus originaire et la plus ancienne, ainsi que la plus ancienne catégorie grammaticale. « On ne peut déterminer quelle forme in concreto a pris autrefois le passage de l’exclamation au mot, du signal au langage symbolique, ni si elle est apparue graduellement ou par saut, ni même si elle a bel et bien eu lieu » (p. 253). On retrouve dans les mots en italique tout le problème de la relation entre structure et genèse. Le psychologue qui s’oriente de façon prépondérante dans une perspective génétique met ainsi au jour une limite de sa méthode. Même la théorie de l’évolution qui a été considérée jusqu’à maintenant comme « traditionnelle » implique un préjugé.

Hormis dans le cas de ses pures descriptions psychologiques – parmi lesquelles celles sur les formes du contact sont particulièrement marquantes –, le livre de Révész est caractérisé par sa tentative de ne tomber dans aucune extrême et de relier synthétiquement des grands points de vue différents. Toute la question est de savoir s’il a réussi à clairement distinguer la structure de la genèse. L’influence du schéma évolutionnaire est si forte que les différences structurelles sont constamment subsumées au point de vue de la genèse.

La problématique générale des théories des origines est mise en évidence par ce traitement renouvelé du problème du langage. Le point de vue génétique est devenu si dominant depuis plus d’un siècle qu’il ne trouve plus de contrepoids dans la différenciation des structures. Lentement, l’idée fait son chemin que dans le mouvement d’une pensée passant d’une structure à une autre, la première ne produit ou ne crée pas la seconde. La pensée génétique se place entre les structures, pas face à elles. Elle prescrit au temps la capacité de faire passer une structure à une autre. Et en effet, de tels passages ont lieu, mais seulement pour ce qui existait auparavant en puissance. L’évolution n’est donc pas seulement un changement causal, elle est en même temps orientée vers le but d’un développement complet. La logique des sciences historiques doit rétablir sur ce point un équilibre qui a été rompu par une méthode dépendant entièrement de la genèse. La détermination du contenu de l’essence de l’homme, du langage et de la pensée ne peut être saisie comme une séquence dans le temps, du fait que cette succession est plutôt un aspect du développement de l’essence. Plus on apprend à connaître les données historiques du langage exhaustivement, plus il paraît évident qu’elles constituent un contexte qui dépasse l’ordre temporel, bien que celui-ci soit et demeure un aspect de leur réalité. Une pensée génétique conséquente ne devrait admettre l’essence que comme un résultat. Que cela ne soit pas possible tient au fait que la structure est un modèle simultané dans la multiplicité, sur lequel la successivité n’a pas de pouvoir.

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