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Qu’il soit littéraire ou pictural, le paysage a longtemps été doté dans les théories esthétiques classiques d’une fonction purement ornementale : il n’est dans l’ordre rhétorique qu’une ancilla narrationis et occupe dans le domaine des beaux-arts un rang bien inférieur à celui de la peinture d’histoire. C’est au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle que cette longue tradition d’insignifiance se trouve peu à peu contestée : le paysage – image d’un pays – se voit investi d’une signification centrale dans l’ordre pictural, littéraire, géographique ou national. Invoqué en poésie, minutieusement relevé dans les cartes militaires, projeté dans les utopies, il devient un réservoir de signes, une sorte d’arsenal topographique où la nation puise les composantes de son imagerie territoriale. Les études ici réunies entendent interroger et mettre en lumière les enjeux de ce soudain engouement, particulièrement sensible et stratégique entre la France et l’Allemagne autour de 1800.
Décultot Élisabeth; Helmreich Christian
Savigni Raffaele
Oesterle Günter
Recht Roland
Lefebvre Jean-Pierre
Barbe Jean-Paul
Pénisson Pierre
Hoock-Demarle Marie-Claire
Oesterle Ingrid
Décultot Élisabeth
Schneemann Peter
Appel Friedmar
Montandon Alain
Pille René-Marc
Helmreich Christian
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